Tu as l’impression d’avoir deux estomacs ? Tu as beau faire de vrais repas, tu n’es jamais rassasiée ? Pour perdre du poids, tu cherches un remède à ta voracité ? Tour d’horizons des coupe-faim et autres modérateurs d’appétit.
Je mise sur les bons aliments
Si tu ne te sens jamais rassasiée, ce n’est pas parce que tu ne manges pas assez, mais parce que tu ne mises pas sur les bons aliments.
Pour maintenir la sensation de satiété, cible les protéines. Viande, poisson, œufs, fruits de mer sont lents à assimiler et comblent les estomacs impatients beaucoup plus longtemps. N’oublie pas les glucides lents… Riz basmati, pâtes, pains, céréales, ils régulent le taux de sucre dans le sang et limitent les pics d’insuline responsables des envies de sucré. Complète ton repas avec des fibres : riches en fibres, les fruits et légumes gonflent l’estomac, et rassasient vite.
Je teste les modérateurs d’appétits
Certains compléments alimentaires permettent de limiter la sensation de faim, sans mettre en danger la santé. Ils se présentent sous formes de poudres ou de gélules à avaler avec un verre d’eau : ils gonflent dans l’estomac, occupant du volume et apaisant ainsi la faim. Composés de substances végétales issues de plantes, de fruits ou d’algues, le plus souvent des mucilages, des fibres ou des gommes, ils absorbent entre 50 à 100 fois leur poids en eau.
Un conseil ? Les modérateurs d’appétit peuvent entraîner ballonnements et diarrhées. Il faut respecter les doses prescrites et faire attention aux excès !
J'évite les coupe-faim...
Pas de doute, les coupe-faim sont de véritables drogues et sont dangereux ! Interdits en France depuis 1999, ces médicaments dits anorexigènes sont élaborés à base d’amphétamines... Cette substance chimique puissante agit directement au niveau du cerveau en augmentant le niveau d’activité du corps, et en coupant l’appétit. Les effets secondaires sont souvent catastrophiques. Ainsi, l’Isoméride
a lui aussi été retiré de la vente : son arrêt entraînait syndromes dépressifs et risques d’hypertension artérielle pulmonaire.
Seul le Sibutral
est aujourd’hui encore distribué, mais sous contrôle médical essentiellement. Agissant par l’intermédiaire du système nerveux central, il peut entraîner de nombreux effets secondaires comme une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle, des troubles digestifs et une fatigue chronique.